Octobre rose : ne négligeons pas le dépistage du cancer du sein
Octobre rose, c'est un moment particulier chaque année pour rappeler l'importance de la lutte contre le cancer du sein qui touche 1 femme sur 8, et représente la première cause de décès par cancer en France.
Parmi les mesures clé de prévention le dépistage reste essentiel !
Cet examen est simple, indolore et 100% remboursé à partir de 50 ans. Alors donnons-nous toutes les chances de le réaliser !
Le dépistage, c'est simple et remboursé
Avec plus de 12 000 décès par an, le risque de cancer du sein en France ne faiblit pas. Face à ce cancer, le dépistage organisé constitue un moyen simple et entièrement pris en charge par la Sécurité sociale qui permet de vérifier régulièrement d'éventuels anomalies à un stade précoce.
Généralisé en France depuis 2004, le dépistage des cancers du sein donne accès à toutes les femmes dès 50 ans et jusqu'à 74 ans, à un examen de haute qualité à réaliser dans un laboratoire de radiologie spécialisé.
Comment ça se déroule ?
Chaque femme atteignant l'âge de 50 ans reçoit par courrier postal ou numérique une invitation à prendre un rendez-vous auprès d'un laboratoire pour réaliser une mammographie, c'est-à-dire une radiographie à faible dose de rayon X. Une liste des laboratoires est jointe au courrier. Le courrier sert d'ordonnance auprès du laboratoire.
Lors de la séance, les images sont réalisées avec un appareil radiographiques appelé mammographe. Celles-ci sont analysées par un médecin spécialisé qui communique le résultat de l'analyse et les clichés à la personne. Si l'examen est normal, une seconde analyse est réalisée par un second médecin. Les résultats sont envoyés quelques semaines plus tard au médecin traitant ou un médecin chargé du suivi (généraliste ou gynécologue).
Deux ans plus tard une nouvelle invitation sera envoyée automatiquement pour réaliser la même opération.
Une amélioration constante de la détection
Grâce au développement de l'imagerie, le taux de détection du cancer du sein s’améliore sans cesse. La détection d'éventuelles anomalies à un stade précoce offre les meilleures chances de guérison.
Détecté le plus tôt possible, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.
L’absence de symptôme apparent, la crainte d’avoir mal ou la peur du diagnostic peuvent entrainer le report, voire le renoncement à cet examen pourtant indolore. Ce renoncement peut s'avérer préjudiciable pour une prise en charge précoce. Octobre rose rappelle que l'on compte 62 000 nouveaux cas cette année.
La prévention avant 50 ans réduit les risques
Pour les femmes avant 50 ans, un suivi tout au long de la vie est conseillé. Dès 25 ans, un suivi gynécologique avec une palpation par un professionnel de santé est recommandé une fois par an.
L'autoexamen est aussi un moyen de surveiller la santé du sein, notamment après les règles.
Les gestes sont simples et à découvrir dans la vidéo suivante
Octobre rose rappelle également que la prévention contre la maladie repose en grande partie sur des habitudes de vie qui permettent de se protéger contre la maladie :
• l'attention à ses habitudes alimentaires pour lutter contre le surpoids et les effets délétères de l'alcool et de la cigarette,
• la pratique régulière d'activités pour maintenir une bonne condition physique.
Digitalisation d'Améli
Depuis 2024, seules les invitations au dépistage sont envoyées par courrier postal, les relances sont à retrouver dans votre espace personnel Ameli en ligne.
Vous pouvez également choisir de recevoir les prochains courriers par email ou sms.
Retrouvez toute l'information sur le site d'octobre rose
