Le sel, une habitude à modérer

S’il est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, le sel est cependant consommé en trop grande quantité au détriment de la santé.
Se déshabituer du sel est nécessaire.
 

Composé de chlorure de sodium, de minéraux, d’iode et de fluor, le sel de cuisine est indispensable aux fonctions physiologiques du corps, notamment à la bonne hydratation des cellules, aux transmissions du système nerveux, aux contractions musculaires ou encore à l’absorption des acides aminés par l'organisme lors de la digestion.
 

L’organisme a besoin de 5 à 6 grammes de sel par jour, mais selon les études, nous en consommons en moyenne deux fois plus. Or l’excès de sel est à l’origine de nombreux et sérieux problèmes de santé : hypertension artérielle et maladies cardiovasculaires, surpoids et obésité, ostéoporose, cancers du rein et de l’estomac...

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Selon l’OMS, le sel serait responsable de 1,98 million de décès par an dans le monde, la réduction du sel dans l'alimentation est l'un des moyens le simple et le plus économique d'améliorer la santé dans le monde.
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Échapper au sel, comment faire ?

Pour bénéficier des bienfaits du sel sans en subir les conséquences négatives, quelques bonnes habitudes sont à mettre en place :
• ne pas poser la salière sur la table et ne pas ajouter de sel sur son assiette,
• diminuer le sel à la cuisine, recourir aux épices (poivre, chili, curry, etc.) et aux herbes aromatiques,
• consommer des produits bruts (fruits et légumes frais) pour faire votre propre dosage,
• mais avant tout éviter les aliments préparés les plus salés (biscuits apéritifs, plats préparés, charcuterie, pizzas, sauces...).

Rappelons que le sel, comme le sucre, est à prendre avec des pincettes. Et moins on en mange, moins on l’aime !